Francois, me ferais-tu une voiture ?



Une sulpture comme voiture, ou une voiture en sculpture?

Le point de départ : une Land Rover "Commando" 1982 avec un 3.6l V8


La VIDEO



 

 

L'interet de tout voyage reside dans le chemin.

 

J'ai dernièrement entendu un ami me présenter comme "mécano-sculpteur", pourquoi pas, c'est un intéressant raccourci. Ce qui est remarquable en mécanique est qu'elle n'a pas d'états d'âmes tout en ayant une philosophie.
Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise mécanique, elle fonctionne ou pas, longtemps ou non, bien ou mal. Ce qui en décide relève des choix de son créateur comme des moyens dont il dispose, ou dont il choisit de disposer. Le sens de la mécanique est aussi universellement partagé, bien que nombre de ses choix relèvent d'une dimension culturelle. En ce sens, elle relève de la philosophie. Elle est un bien commun de l'humanité, au même titre que le langage, la musique ou la danse.

Sculpteur, oui, bien sur, tout en étant conscient que le sens donné au mot est éminemment variable selon les cultures, les époques, voire même les couches sociales et culturelles. Pour ma part je considère la sculpture comme un mode d'expression multi dimensionnel. Quatre dimensions spatiales et temporelles d'une part, d'ou l'intrusion du mouvement et donc de la mécanique, culturelle et patrimoniale d'autre part dans son implication avec de vastes domaines de la connaissance et du savoir faire, comme tous les arts mais peut-être plus que nombre d'en eux.

Les moyens utiles à sa mise en pratique vont du zéro à l'infini selon le référentiel dans lequel son créateur la situe, se situe. Dans mon cas, le cadre choisi, ou le référentiel de base, se rapprocherait assez de celui de l'abbaye Cistercienne du Thoronet : des moyens minimaux de mise en oeuvre, des éléments mûrement réfléchis, grossièrement taillés mais finement ajustés, dans laquelle la forme est expression d'un maître mot : Equilibre.

(Vitrages par interparebrise )